Débuter dans l'entrepreneuriat, lancer son entreprise !

MINDSET 😎

Salut ! Tu es tombé sur le tout premier article écrit de La Tanière, le blog des Renards Entrepreneurs. 🦊

Un espace dédié à l’entrepreneuriat sur lequel tu trouveras pas mal d’infos utiles si tu souhaites lancer ta boîte sereinement, mais aussi des guides pour t’aider dans tes démarches et la structuration de ton projet.

Qu’importe la raison qui te pousse à l’entrepreneuriat, au début et sans connaissance, c’est un vrai foutoir pour s’y retrouver. Alors puisque je suis passé par là, je vais essayer de t’aider du mieux possible, et commençons par le commencement.

L’entrepreneuriat : pour qui, pour quoi, pourquoi ?

Que ce soit par lassitude du salariat, par l’envie de lancer ton entreprise avec une expertise acquise par tes années d’expériences, ou plus simplement par l'envie de tenter des choses, chaque entrepreneur trouve ses raisons de se lancer.

Au démarrage, ça fait flipper, je te l’accorde.
“Mais comment je vais trouver l’argent ?” “Et mes factures, j’en fais quoi ?” “Et puis comment je vais me faire connaître ?” “Et bordel comment on fait pour créer sa boîte en fait ?” Ouais, disons-le, ces questions-là, on y est tous passés. Et c’est nor-mal !

Tu es habitué.ée depuis le début de ta carrière à te pointer au boulot à telle heure, partir à telle heure, et attendre ton salaire tel jour du mois. Là, il va falloir que tu gères toi-même ta paperasse, que tu organises ton temps de travail avec discipline et autonomie, et en plus, tu n’es même pas sûr que ça te rapporte assez pour payer ton voyage au ski cet hiver.

Bon déjà je vais régler ton soucis, la neige, il n’y en aura sûrement plus prochainement, donc pas de voyage au ski, voilà, pas besoin d’argent donc tu peux être entrepreneur.e ! C’est réglé 🙂

Il existe cependant diverses formes d’entrepreneuriat. Tu peux décider de lancer ta boîte, une “société”. Créer un statut d’auto-entrepreneur pour démarrer doucement en freelance, ou simplement en avoir besoin pour livrer les plus feignants d’entre nous avec un super sac U*** E** (je ne suis pas payé pour faire leur promo).

Quoi qu’il en soit, tu vas devoir passer par un tas de formalités & d’obligations, et par un même statut, celui de : l’indépendant.e.

Alors je vais te faire un petit disclaimer. Si tu ne sais pas gérer ton temps de travail et que tu as tendance à te dissiper toutes les deux secondes, que tu as une phobie administrative ou encore que ça te fait peur de lancer quelque chose qui pourrait ne pas marcher :

Eh bien tu peux quand même rester, parce que c’est exactement pour t’éviter de penser que l’entrepreneuriat n’est pas pour toi que j’ai créé Les Renards Entrepreneurs.

Oser créer son projet : Partir de rien, ou presque…

Au risque de décevoir la petite/grande part pessimiste de ta tête, on ne part jamais de rien.

Pour une raison extrêmement simple : tu pars d’une idée.

Alors c’est sûr, pour l’instant elle est belle dans ta tête mais ne ressemble sûrement à rien sur le papier. Mais une idée, c’est tout ce qu’il faut pour aller au bout de tes rêves, à condition que ta tête fonctionne à l’endroit et que tu te poses les bonnes questions, au bon moment.

Au démarrage d’un projet, il faut réussir à partir d’une page blanche. Sur cette page, on va faire ce que tout enfant sait faire : dessiner une maison.

Le terrain sur lequel est la maison, c’est toi. Il n’est pas parfait, il peut parfois se surprendre lui-même dans le bon sens comme dans le mauvais, mais il est là, et il ne bougera pas. Sur ce terrain, on commence par poser les fondations de ta maison (ton projet), elles représentent ton idée. Plus elle sera travaillée, plus elle sera solide.

Ensuite, quelques murs histoire de soutenir le tout. Là, on est sur tes plans d’actions, tes réflexions stratégiques diverses et sur la nature même de ton projet.

Enfin, pour te protéger des intempéries de l’entrepreneuriat, un toit. Pour te couvrir et assurer un avenir à ton projet, il va te falloir anticiper ce qu’il va pouvoir devenir, travailler à ce que tout ça soit viable sur le long terme, et là seulement, tu vas pouvoir t’installer.

Evidemment, il faut un peu de déco. La déco, c’est ta touche personnelle, ce qui va te démarquer de toutes les autres maisons du quartier, ce que l’on appelle ton “élément différenciant” pour un peu entrer dans les termes. Mais ça, on le verra plus tard 😉 !

Bien se former et s’informer, pour bien se lancer !

La réussite dans l’entrepreneuriat est assez variable et va résulter d’un certain nombre de facteurs, qui dépendent de toi, ou non. Mais en dépit de tout ce qui peut arriver de positif ou de négatif dans cette aventure, il y a une règle d’or :

Il est très rare de débuter un projet, quel qu’il soit, avec la certitude que tout va se passer comme prévu, je pense que tu en conviendras.

Un coureur ne sait pas s’il gagnera sa prochaine course, mais il connaît le niveau de ses adversaires, leurs failles, leurs forces, et il connaît au moins autant les siennes. Il a travaillé le parcours, a anticipé du mieux possible pour s’éviter des erreurs et il a bossé sur lui-même pour être capable de répondre aux imprévus.

Et tu sais quoi, il s'est entraîné aussi. Certains de ses entraînements n'étaient pas terribles, d'autres étaient au top, et c'est avec tout ça dans les jambes qu'il s'est présenté sur la ligne de départ. En bref, il a taffé.

Et c’est exactement ce que demande la création d’un projet d’entreprise. Freelance, société, start-up, qu’importe. Tu DOIS te préparer, tu DOIS anticiper. Alors oui, peut-être que ça va foirer ou ne pas fonctionner comme prévu, c’est la vie. Mais tu apprendras de tout ça et surtout, tu pourras persévérer d’une autre façon dans ton projet, ou dans un autre ! Si de base tu ne t’investis pas et ne cherche pas à ce que ça soit viable et solide, abandonne tout de suite.

L’entrepreneuriat, c’est aussi s’émanciper de certaines choses bien ancrées dans nos têtes. On a souvent tendance à complexifier le lancement de projet et à se réfugier derrière des excuses bidons ou des contraintes qui peuvent être contournées, en voici quelques exemples :